José Marti (28 janvier 1853 à La Havane - 1895) est un homme politique et un poète cubain. Il est certainement l'homme le plus glorifié par le peuple cubain, qui le considère comme le plus grand Martyr et l'Apôtre de la lutte pour l'indépendance.
Indications biographiques
Dès l'âge de 15 ans, il s'engage dans la lutte anti-coloniale et fonde un journal nationaliste. Il est arrêté pour trahison et condamné à six ans de travaux forcés un an plus tard. Libéré six mois plus tard et assigné à résidence, il fut déporté en
Espagne durant quatre années. Son exil se poursuivit entre la
France et le
Mexique. Une
amnistie des prisonniers politiques lui permet de revenir à
Cuba, où il fut de nouveau arrêté et de nouveau renvoyé en Espagne. Il s'installe à
New York, où vivaient de nombreux exilés cubains, et durant les quinze années qui suivirent il se consacra sans relâche à l'activité politique au sein du parti révolutionnaire cubain, tout en éditant une revue pour enfants, "
L'Âge d'or". Il débarque sur Cuba en 1895, et est tué lors de sa première bataille contre les Espagnols.
Chronologie
1853 : José Marti y Pérez naît à
La Havane1869 : Il publie dans un journal son drame « Abdala », réquisitoire contre l'Espagne.
1870 : Un tribunal le condamne à purger six ans de travaux forcés.
1871 : Il est d'abord envoyé à l'Île des Pins, puis déporté à Cadix. Il s'inscrit à l'Université de Madrid, écrit beaucoup et publie une brochure intitulée « La République Espagnole devant la Révolution Cubaine »
1874 : Après avoir obtenu une licence en Philosophie et Lettres, il s'embarque pour Paris. Un an plus tard, il arrive au Mexique et devient collaborateur d'une grande revue;
1877 : Il est professeur de littérature française, anglaise, allemande, italienne, d'histoire et de philosophie, à l'École Centrale du Guatémala;
1878 : À bord du « Nueva Barcelona », il arrive à La Havane. Il cherche à ouvrir un bureau d'avocat, mais l'autorisation lui est refusée;
1878 : On le retrouve à New York. Il y prononcera plusieurs conférences et publiera de nombreux articles. Un an plus tard, professeur à Caracas, il met la dernière main à son recueil de poèmes « Ismaëlillo »;
1894 : Il voyage sans arrêt, courant de New York à Mexico, publiant des articles révolutionnaires. Il met au point un plan d'invasion, mais les autorités américaines séquestrent armes et bateaux;
1895 : Venant d'Haïti, il arrive à Cuba. On le proclame Major Général de l'Armée de Libération. Il s'enfonce dans les montagnes de Baracoa, à la recherche de Maceo. En mai de la même année, il meurt au combat de Dos Rios.
Bien avant tout le monde, Marti, ce génial poète, avait prévu que le Yankee remplacerait l'Espagnol. Pour lui, il valait mieux « mourir sans patrie, mais sans maître ». Toute sa vie, il combattit la tyrannie espagnole. Fidel Castro s'est inspiré de son manifeste « Montecristi », la pièce maîtresse révolutionnaire de l'infatigable José Marti.
Les paroles de la chanson Guajira Guantanamera sont extraites de son poème Versos sencillos, écrit en 1895.
Hommage
Ce dernier possède un monument en son honneur, situé dans la
ville de Québec, au
Canada.
Il y a aussi un monument qui lui est dédié à La Havane, sur la Plaza de la Révolución, dans lequel on retrouve un musée sur la révolution (et José Martí) et aussi où se déroulent des réunions politiques (d'ailleurs le musée est parfois fermé à cause des réunions). il existe une autre statue de José Martí ,sise sur le malecon havanais face a l'immeuble des intérêts américains , cette statue présente le poète philosophe portant un enfant (Elian Gonsalez) dans ses bras et pointant un doigt comminatoire vers l'immeuble;
des bustes de José Martí sont visibles dans la plupart des édifices publics de Cuba une de ses citations les plus célèbres :"la ou il y a du coeur il y a de l'avenir"
Voir aussi
Notes et références
Lien externe